The Last Showgirl
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Réalisateur : |
Gia COPOLLA | ||
Acteurs : |
Pamela Anderson, Dave Bautista, Jamie Lee Curtis, ... | |||
Genre : |
Drame | |||
Durée : |
1 h 29 | |||
Date de sortie : |
12/03/2025 | |||
Titre original : |
The Last Showgirl | |||
Note "critique" : |
1,25 | |||
Classement 2025 |
Résumé : |
.O xx |
.O. Shelly, une danseuse de cabaret expérimentée, doit faire face à son avenir lorsque son spectacle à Las Vegas est brusquement interrompu, après 30 ans de représentation. Danseuse dans la cinquantaine, elle peine à trouver quelle suite donner à sa carrière. Et en tant que mère, elle cherche à réparer une relation tendue avec sa fille, qui a souvent été reléguée au second plan par rapport à sa famille d'artistes. .O. |
Xavier |
.O. Pourquoi parler de ces deux films ? Car ma critique portera sur les deux, mon ressenti ayant été grandement influencé par la manière dont l'un à répondu à l'autre lors d'une après-midi cinéma qui m'a vu enchaîner les deux séances. J'ai commencé par "The last showgirl" qui est complètement centré sur son personnage principal : une femme qui a décidé de vivre SA vie avant de s'occuper de la vie des autres, ce qui voulait dire tout consacrer à la scène quitte à abandonner sa fille (tout en espérant que celle-ci, une fois adulte, la comprenne !). Évidemment, cela ne peut pas bien finir puisque la source de son bonheur se trouve dans un type de spectacle qui périclite ET que, même sans cela, son corps ne lui permet plus de jouer les jeunes premières. Le portrait est "fou", enfin pour moi tant j'ai du mal à comprendre cette façon d'agir et de penser. La réalisatrice n'a pas voulu faire les choses à moitié et elle surligne constamment son propos en filmant au plus proche ses personnages et en floutant les arrières plans ce qui donne une sensation assez désagréable. On me dire qu'au moins on rentre dans le jeu du personnage principal ce qui est une certaine réussite mais je n'ai ressenti aucune empathie pour elle ce qui fait que ses déboires m'ont laissé de marbre tant son égocentrisme m'a gavé. En face, "Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan" est un film canadien (du réalisateur de "Starbuck en 2011) et cela se ressent dans toute l'énergie qui irrigue l'histoire montrée à l'écran. Cette fois, on est dans l'excès inverse avec une mère qui s'oublie complètement pour se réaliser à travers la réussite de son fils. Si cela impressionne dans un premier temps, la "maman poule" deviendra elle aussi exaspérante à force de vouloir tout régir dans la vie de son fils. Avant cela il y aura une belle histoire autour de la "non renonciation", du type de celles que l'on se racontera pendant des décennies en se disant que la volonté à suffit à faire plier la médecine ce qui permettra de remettre en cause n'importe quel jugement puisque, à la manière d'un gagnant au loto, il existe bien une fois où ça a fonctionné ! Résultat des courses ? Les deux films marchent superbement bien quand on les combine ensemble mais si je dois juger des qualités de l'un ou de l'autre, le second l'emporte largement dans ce qu'il a à raconter et dans la manière dont il le fait. Le premier ne manque pas d'intérêt mais la galerie de personnages est moins intéressante et la réflexion sur les agissements des uns et des autres bien trop superficielles à mon goût. Première a été plus cassant que moi en mettant la même note (basse !) aux deux... donc il faudra peut être qu'n jour je revois le second sans avoir vu le premier pour avoir un avis plus objectif mais, en attendant, ce sera à @@+ d'un coté et @@- de l'autre... c'est aussi cela le cinéma (et une des raisons pour laquelle je n'aime pas, en général, revoir les films 10 ou 20 ans plus tard car l'état d'esprit du moment est toujours important dans la façon dont je reçois un film). A vous de vous faire votre avis ! |
Première : ¤ |
.O. Si un John Cassavetes auquel Gia C. doit beaucoup penser sondait une psyché tourmentée avec un naturel constamment sur la brèche, la cinéaste semble refuser l’aventure même de son film. Alors oui, Pamela A. en Gena R. est saisissante. The show must go on. .O. |
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